Dear Michael,

 

Thank you for your last e-mail with the article about hybrids Human-Neanderthal.

 

I read this very interesting article. 

 

In this there are, in my opinion, two mistakes : 

 

The first is the location : the region "Alsace-Lorraine" is not in the Alps. There is at the north of them. Italia and Germany have not common borders. I think the true region is "Savoie" or "Haute-Savoie".

 

The second is the word "usual" in the sentence : "The men spoke with an usual accent and he could not understand some of them at all".

I think he wanted to tell "unusual".

 

Despite this, the description of men and women is very interesting. The "barrel-chested" men are like the chest of almastys.

 

My own origins come from this region (by my father). It is possible I have more neanderthal genes than normal people!

 

I made a translation in French of this article to better understand it for me (see below).

 

See you soon,

 

Philippe

 

 

 

Source: http://voices.yahoo.com/the-valley-neanderthal-people-8760315.html?cat=37

 

Le récit provient d’un compte-rendu verbal du grand-père de David A. Claerr, qu’il a recueilli et retranscrit. Posté le 19 juillet 2011.

 

La vallée du peuple néanderthalien

par David A. Claerr

 

Y a-t-il une preuve de l’existence d’hybrides humain-néanderthaliens ?

 

         Mon grand-père Lucien Camille Clear est au milieu des années 1800, en Alsace-Lorraine, dans une partie des Alpes à la frontière de la France, l’Allemagne et l’Italie. Situé au cœur des Alpes, le territoire alsacien est parmi les plus inaccessibles d’Europe. La région est composée principalement de hauts pics montagneux qui entourent des vallées alpines isolées. Mon grand-père vivait dans un petit village de l’une de ces vallées. Les villageois étaient de rudes bergers montagnards, cultivant les pentes basses et faisant paître le bétail dans la montagne.

         Lucien appris l’alpinisme très jeune et lorsqu’il devint un jeune adulte il explora les Alpes durant les mois d’été. Avec un sac de couchage et un sac à dos, il voyagea, escaladant les sommets et visitant les villages lointains. Souvent il offrit de travailler en échange du gîte et du couvert, ou pour une petite somme d’argent.

         Il me raconta l’histoire d’une aventure qu’il lui advînt près de la frontière de la France et de l’Italie. Un jour, profondément à l’intérieur du pays, il atteint un village isolé qui était particulier à bien des égards.

         La première chose qu’il observa et que la structure des maisons était différente. Les maisons au toit de chaume et les granges avaient pour soutient des troncs bruts avec quelques grosses branches laissées sur le tronc, formant des arches qui supportaient les poutres.

         Les hommes du village étaient tous baraqués et leur poitrine était en tonneau, leurs cheveux touffus, leur traits grossiers, avec d’énormes barbes. Ils portaient des culottes de cuir et des chemises de bure (grosse étoffe de laine brune). Les femmes se tenaient à l’intérieur et il n’en vit aucune les premiers jours.

         Les hommes parlaient avec un accent inhabituel et il ne put comprendre certains d’entre eux, bien qu’ils parlaient le français et l’allemand couramment. Mais il put se lier d’amitié avec l’un d’eux, qui parlait alternativement les deux langues. Il lui offrit le gîte et le couvert dans sa grange, en échange d’une aide à la construction d’une écluse d’irrigation, construite à partir de demi-troncs évidés. Mon grand-père était doué à la hache et après une semaine de dur labeur, l’homme l’a complimenté pour son travail habile, et l’a invité à dinner ce qui signifie qu’il allait lui présenter sa fille. Ledit soir, il allèrent chez lui.

         Quand le dinner fut servi, la fille sorti de la cuisine portant un plateau de nourriture. Lucien fut choqué de voir que ses bras “nusétaient entièrement couverts des mêmes poils épais et laineux que son père et les autres hommes avaient sur les leurs, et il lui sembla voir des favoris sous ses longs cheveux hirsutes. Lorsqu’elle se pencha pour poser le plateau, il s’aperçut qu’elle avait plus de poils sur la poitrine qu’il ne le pensait. Il en fut tellement troublé qu’il eut du mal à avaler sa nourriture.

         Après le repas, le père se retira dans le porche pour fumer la pipe. L’hôte de Lucien l’invita à dormir dans sa maison cette nuit. Lucien accepta, mais resta couché et éveillé la moitié de la nuit, tournant et se retournant. Il se souvînt des histoires qu’il avait entendues concernant des coutumes rurales qui demandent à un homme de s’engager à épouser la fille de la maison dans laquelle il a passé une nuit. Dans une crise, il se leva finalement et quitta la maison le plus silencieusement possible. Il alla à la grange et  emballa rapidement ses affaires personnelles. Heureusement la nuit était éclairée par la pleine lune, donc il marcha rapidement à travers la vallée, se déplaçant sur plusieurs kilomètres avant de s’arrêter un moment pour une sieste.

         J’’ai lu récemment le succès du séquençage du génome de l’homme de Néanderthal. La conséquence en est que l’on a pu identifier des séquences typique d’ADN néanderthalien dans un pourcentage de l’ADN des européens modernes. Je me souviens de l’histoire de mon grand-père, que j’avais toujours perçu comme un conte étrange et amusant. Mais la description de ce peuple d’un village lointain pourrait très bien parler d’une population isolée d’hybrides humain-néanderthaliens qui n’auraient eu que de rares contacts avec le monde extérieur avant le 20èmesiècle. Depuis que des chercheurs en génétique sont en train de prélever des échantilllons de gènes provenant de régions géographiques distinctes, je pourrais suggérer que cette région soit une cible poissible pour recueillir des données comparatives sur les contact interspécifiques entre l’homme de Néanderthal et l’homme moderne.